
Comment se porte le capital-risque suisse actuellement ? Quelles sont les opportunités et les risques liés à l’investissement dans les « jeunes pousses », qui est un des moteurs de l’économie suisse. Le Swiss venture Capital report de Startupticker met en avant l’analyse de deux professionnels du sujet.
Actuellement, en Suisse, le secteur du capital-risque (investissement dans le but de financer une entreprise naissante comportant des risques, mais à fort potentiel de réussite) est très dynamique. En témoigne l’augmentation permanente, ces dernières années, du volume d’investissement dans ce domaine. Celle-ci est en effet supérieure à celle de plusieurs indicateurs boursiers et économiques. Les investissements en capital-risque ont connu une croissance de 626% depuis 2012, quand le PIB du pays a connu une augmentation de 112%.
Dans l’article, Pascal Gantenbein, professeur de management financier à l’Université de Basel, détaille plusieurs facteurs qui expliquent ce phénomène. Il évoque le niveau de qualification plus élevé des jeunes entrepreneurs, ainsi que la promotion du capital-risque en faveur des start-ups auprès du milieu politique. Des facteurs externes entrent également en ligne de compte. C’est le cas du contexte économique international ou encore des modifications de taux d’intérêts.
Ce phénomène a pu être mis en évidence lors de la dernière crise financière. Au cours de celle-ci, le financement des entreprises en phase de démarrage s’est pratiquement arrêté (cf. Swiss start-up Radar). Selon le second expert cité dans cet article, Markus Willimann, chef adjoint de la politique des PME au Secrétariat d’État à l’économie (SECO), ce type de récession peut toujours survenir dans le futur. Cependant, la croissance actuelle dans le domaine du capital-risque est encourageante et favorable à long terme au développement des start-ups.
« Les modèles d’entreprise basés sur la connaissance et la technologie fonctionnent mieux dans le travail d’équipe et l’interaction entre les grandes entreprises et les start-ups ». Pascal Gantenbein, professeur de management financier, Université de Basel.
La conclusion cet article est particulièrement en relation avec neocredit.ch. Il y est en effet question de l’évolution future des interactions entre les assurances et le monde de la fintech. Intéractions dont neocredit.ch, plateforme de crowdlending et start-up cofinancée par la Vaudoise Assurances, est un exemple.